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 Imaginez-vous un monde sans sucre ? Pouvez-vous vivre sans manger un gramme de sucre ? Êtes-vous capable de tenir longtemps en buvant vos boissons sans sucre et en bannissant gâteaux, chocolat, sucreries et tout autre produit contenant du sucre ? Ceci parait difficile, voire impossible.

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Pourtant, la journaliste Danièle Gerkens a tenté l’expérience et a été bluffée par le résultat. Elle a arrêté toute consommation de sucre durant un an, Sa santé s’en est ressentie. Voici ce qu’elle nous raconte sur cette expérience magique dont elle a fait un livre intitulé « Zéro Sucre ».

Danièle Gerkens a gardé dans son alimentation les sucres lents comme les pâtes et les légumineuses et éliminé tous les sucres rapides. Pâtisseries, viennoiseries, gâteaux, chocolat, crèmes glacées, crèmes desserts, yaourt sucrés, et bien sûr tout produit transformé contenant du sucre ont tout simplement été bannis de son régime alimentaire pendant un an.

Pour quelle raison Danièle Gerkens a-t-elle fait l’expérience du sans sucre ?
L’histoire personnelle et le vécu de cette journaliste l’ont poussé à se lancer dans ce défi que bien des personnes seraient incapables de faire. Danièle Gerkens est sensible à quelques maladies qui touchent certains membres de sa famille comme le diabète. De plus, sa passion pour l’alimentation et la nature de son travail (elle travaille sur les sujets de santé entre autres), l’ont encouragé à tenter l’expérience et relever le défi.

Selon la presse anglo-saxonne, le sucre serait la cause de tous les maux. Pour confirmer ou infirmer ce constat régulièrement annoncé et relayé par toutes sortes de médias, Danièle Gerkens a décidé de vivre l’expérience d’un régime alimentaire sans sucre et ce durant un an pour constater par elle-même les effets.

Un sevrage et des débuts chaotiques

Boire un thé ou un café sans sucre n’est pas une mission impossible, c’est très faisable. Mais, la difficulté commence lorsqu’on ne peut plus manger de confiture le matin, ni de dessert à midi et pas un seul carré de chocolat le soir, sans oublier devoir faire l’impasse d’une collation sucrée l’après-midi.

Pour Danièle Gerkens, le début fut laborieux et chaotique. Les envies étaient fortes et le sevrage pénible. Les frustrations généraient parfois des rechutes exactement comme une personne qui a arrêté de fumer. Le corps devait s’habituer à ce manque de sucre.Danièle Gerkens a dû souffrir les deux premiers mois comme souffrirait une personne qui suit un protocole de sevrage.

Les effets bénéfiques ne tardent pas à faire leur apparition

Après deux longs mois de combat entre les envies de sucre, les tentations et le désir farouche de tenir le coup, Danièle Gerkens commençait à s’y faire. Son corps ne réclamait plus de sucre. D’ailleurs, elle n’y pensait même plus.
Les premiers effets positifs étaient visibles au niveau de sa peau. Elle était plus lumineuse avec des pores plus serrés. Le regard a changé puisque le blanc de son œil était devenu plus blanc.

Après une année sans sucre, Danièle Gerkens a constaté plusieurs changements comme la disparition de ses allergies au pollen et de la sinusite. Elle ne ressent plus l’envie de grignoter et n’a plus de coup de barre. En effet, en remplaçant le petit déjeuner sucré par un petit déjeuner salé, elle se sent rassasiée plus longtemps. En fait, avec ce type de repas le matin, la glycémie reste stable et ne bouge plus comme c’est le cas avec une nourriture trop sucrée.

Danièle Gerkens a perdu 6 kilos en un an et affirme trouver le goût sucré dans certains aliments comme le lait et la tomate. Ces saveurs sucrées lui échappaient complètement quand elle avait un régime alimentaire qui incluait les produits sucrés.

Lires les étiquettes et préparer ses repas

Pour que cette expérience puisse réussir, il a fallu changer de mode de vie. Une fois les deux premiers mois passés, manger sans sucre n’a pas été très contraignant pour la journaliste. Il a juste fallu faire attention aux compositions des produits achetés au supermarché. Pour se faciliter la tâche, Danièle Gerkens a cuisiné elle-même ses plats sans pour autant imposer son régime alimentaire à sa famille. Elle a continué à préparer des gâteaux pour sa fille âgée de 7 ans. Certes, elle en a fait moins, mais elle ne l’en a pas privé.
Vivant dans un environnement pareil, la fille de Danièle Gerkens a fini par baisser spontanément sa consommation de sucre.

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Refuser le sucre de substitution, l’aspartame

Pour pouvoir relever son défi, Danièle Gerkens a remplacé le sucre blanc qui n’apporte ni vitamines ni minéraux par trois édulcorants : la stévia, le sirop de riz et le xylitol. À aucun moment, elle a utilisé de l’aspartame. Pour avoir le goût sucré, elle a jouté du sirop de riz à ses cuissons car celui-ci supporte les températures élevées. Les deux autres édulcorants remplaçaient facilement le sucre blanc dans les autres préparations.

Le sucre, un plaisir tout simplement normatif

Pour la majorité des gens, le sucre est synonyme de plaisir. L’éliminer complètement de son régime alimentaire reviendrait à retirer tout plaisir de la vie. Il en est autrement pour Danièle Gerkens. Pour elle, ce plaisir n’est que social et normatif. Elle pense que les gens ne conçoivent pas bannir ce produit parce qu’il a un rapport avec des rituels religieux comme Pâques ou Noël, et sociaux comme les mariages ou les anniversaires.

Danièle Gerkens a vécu son expérience comme un événement libérateur qui lui a procuré beaucoup de confiance. Elle a réussi à prouver sa capacité à être indépendante vis-à-vis du sucre. Elle n’est pas non plus récalcitrante à la consommation du sucre, ni une adepte du « no sugar ». Elle veut juste manger le sucre qu’elle veut et quand elle veut.

Nécessité de rester attentif

Après un an sans sucre, Danièle Gerkens a recommencé à intégrer légèrement ce produit dans son alimentation. Depuis, « la pensée sucre », refait son apparition petit à petit. Elle remonte et semble vouloir atteindre la surface. Mais cet état n’inquiète pas la journaliste.
L’expérience de Danièle Gerkens prouve que nous sommes capables de nous passer du sucre. Certes difficilement, mais c’est possible. Mais, une fois que nous le réintégrons, même à petites doses, les envies reprennent.
Vigilance, est le maitre mot.

 

Source : santeplusmag

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